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Photo du rédacteurPIERRE BEUMIER

POUR SERVIR IL FAUT MOURIR

Je vais aujourd’hui parler des différents terrains dans lequel le semeur va semer sa semence. Tout en priant, le Saint-Esprit m’a fait comprendre et voir la parabole d’une façon toute nouvelle, un point de vue auquel je n’avais jamais pensé. Bien entendu, je m’écarte des interprétations habituelles, le but étant de vous faire réfléchir. Je vous invite à me suivre dans la lecture de l’Évangile de

Matthieu au chapitre 13

« Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent, et la mangèrent. Une autre partie tomba dans les endroits pierreux, où elle n'avait pas beaucoup de terre: elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un sol profond; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Une autre partie tomba parmi les épines: les épines montèrent, et l'étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre: elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »


Je me souviens que dans mon enfance, le semeur portait un grand tablier dans lequel il mettait sa semence et, parcourant la bonne terre, il semait sa semence d’un geste long, un fois à gauche et une fois à droite, faisant ainsi sur toute la longueur du terrain.

C’est pour cette raison que, passant le long du chemin, il est inévitable que de la bonne semence tombe sur le chemin. Un chemin a la particularité d’être un sol très dur car, si vous voulez creuser un trou dans le chemin, vous avez besoin de prendre une pioche pour entamer un trou.

Le chemin peut être comparé à toutes nos habitudes de vie, éducation, traditions, en un mot la pensée de « Monsieur tout le monde » le « Métro-Boulot-Dodo ».

La semence qui tombe sur le chemin n’est pas à même de pénétrer le sol dur et les oiseaux du ciel viennent la manger. C’est comme cela que cette semence ne portera jamais plus de fruit.


Ensuite Jésus nous parle de cette semence qui tombe « dans les endroits pierreux, où elle n'avait pas beaucoup de terre : elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un sol profond ; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. »

Ensuite il y a cette semence qui « tomba parmi les épines: les épines montèrent, et l'étouffèrent. »

Et enfin il y a la semence qui tombe dans : « la bonne terre : elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente. »

Et bien entendu, nous, en tant que Chrétiens, nous nous disons être le bon terrain, car la semence a pris racine dans mon terrain et c’est merveilleux, merci Seigneur.

Cependant, avant d’être le bon terrain, nous avons été : « le chemin », n’est-ce pas ?


Le chemin représente un cœur dur. Autour de nous, il y a quantité de personnes dont le cœur est comme ce chemin, la semence de la Parole de DIEU ne peut pas encore prendre racine. Mais attention, il n’est pas question de porter un jugement en déclarant par exemple : « Lui, il ne se convertira jamais ; lui, il ne changera jamais, c’est un meurtrier, un voleur, un blasphémateur, etc. » ; voilà le chemin.


Dans cette parabole de l’évangile de Matthieu 13 :19, Jésus définit la semence comme étant : «La parole du royaume », non pas la parole d’une religion mais bien la Parole du royaume de DIEU.

Cependant, dans le même chapitre 13 de l’évangile de Matthieu et au verset 38, Jésus déclare que : « La bonne semence, ce sont les fils du royaume. »


Les fils du royaume, c’est nous, nous sommes appelés à nous semer le long du chemin. Ce chemin dur, difficile dans lequel la semence ne peut pas encore pousser, mais oui, je dois me semer dans le chemin.

Autour de nous, il y a des « chemins », des personnes qui sont dures, qui ne veulent rien entendre de la Parole de DIEU, et tu te dis que jamais untel ne recevra ce que tu partages de la semence divine car, à nos yeux, selon nos critères, il y a mille et une raisons qui corroborent cela.


Cependant nous aussi, nous avons été, pendant un moment de notre vie, comme le chemin, est-ce que c’est vrai ? Nous n’étions pas différents des autres car la semence de la Parole de Dieu ne pénétrait pas notre cœur car elle rebondissait sur nous et ce sont les oiseaux du ciel qui en profitaient.


Nous avons alors besoin de compassion envers monsieur et madame « Le Chemin » car notre but, ce n’est pas qu’ils se perdent mais c’est qu’ils deviennent une bonne terre, n’est-ce pas ?


Nous voulons voir une bonne terre qui reçoit la semence afin qu’elle ait des racines et qu’elle porte du fruit, beaucoup de fruit pour la gloire de DIEU.


Pour en arriver là, il est nécessaire de te semer, que tu sèmes ta vie. Souvent nous disons : moi, « j’aime ma vie ! » mais Jésus, il te dit : « sème ta vie ».

Phonétiquement, ça sonne presque pareil mais ça ne dit pas du tout la même chose !

Mourir pour porter du fruit

« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12:24)

Es-tu prêt à mourir ? À mourir à tes désirs, mourir à tes projets, à mourir à tes ambitions ?

Cependant le Seigneur te dit : « meurs » et toi tu réponds : « non j’aime ma façon de vivre » ; cependant Jésus rajoute : « si tu ne meurs pas à toi-même tu ne porteras pas de fruit ! »


C’est pourquoi Jésus dit dans Jean 12:25-26 : « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera. »


Servir c’est mourir

Demande au Saint-Esprit de te montrer à quoi tu dois mourir pour mieux servir le Seigneur.

Pose-lui sincèrement la question : « À quoi dois-je mourir pour que je porte du fruit, car je veux porter du fruit pour toi Seigneur, sachant que la promesse est que le Père m’honorera. »


Revenons à la parabole qui nous dit que le premier endroit, c’est le chemin, le deuxième endroit, ce sont les roches.

Parfois nous annonçons l’évangile à quelqu’un qui reçoit la Semence avec beaucoup d’enthousiasme, il nous promet de venir le dimanche et, en fin de compte, il ne continue pas parce qu’il n’y a pas de racine, le semence est tombée entre les roches et elle est allée se planter dans le peu de terre, elle poussera un peu mais sans racine pour la maintenir en vie.

Surtout n’abandonnez pas une personne qui est dans cette situation-là, continuez à suivre et à bénir la personne avec compassion.


Je voudrais vous parler de mon ami André, il était professeur de gymnastique dans une école et, pour lui, après la mort, il n’y avait plus rien, il n’était pas intéressé par l’évangile. Cependant un de ses collègues d’école lui parlait souvent de DIEU, mais André restait poli car il appréciait son ami.

Il s’est fait que les professeurs chrétiens ont organisé une retraite et, par déférence pour son ami, André a accepté d’y aller. Durant cette retraite un des intervenants a cité cette parole de

Hébreux 9:27 : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » et cette parole l’a percuté, c’est comme cela qu’André a décidé de suivre le Seigneur.


Voyez-vous, avant cela, la semence était tombée dans les rochers. Ceux-ci représentent toutes nos occupations de la vie de tous les jours, les choses qui nous plaisent, alors oui, la semence tombe entre les rochers mais ce qui pousse est très faible. Mais dans l’histoire d’André, tout d’un coup la Parole de la lettre aux Hébreux a touché son cœur, et il a alors décidé de suivre Jésus.

Cependant, après le camp, son collègue et ami a continué de le suivre, il est allé voir tous les matchs dans lesquels André jouait en équipe nationale de basket. Et quand André a été obligé de déménager dans une autre ville, son ami a aussi déménagé pour rester avec lui afin de le suivre dans sa croissance spirituelle.

Pour faire l’histoire courte, André s’est engagé avec l’association biblique des « Navigateurs », il est devenu pasteur et il a implanté une grande église.

C’est dans le cadre d’une formation avec Billy Graham que nous l’avons rencontré, Christine et moi. André a fortement impacté notre vie chrétienne car il a lui aussi pris le temps de se semer, pour un court moment, dans nos vies.

Les ronces et les épines

« Une autre partie tomba parmi les épines : les épines montèrent, et l'étouffèrent. »

Les ronces et les épines, ce sont les œuvres du diable. Quand Adam et Eve se sont détournés de DIEU pour écouter la voix du malin, alors sont apparues « Des épines et des ronces. » Genèses 3:18


Les ronces et les épines représentent un terrain dans lequel la semence est tombée, elle a commencé à pousser, mais soudain les difficultés sont arrivées. Avez-vous remarqué que, lorsque vous êtes devenus chrétiens en donnant votre vie à Jésus, c’est alors que certains problèmes ont débuté ?

Soudain un membre de votre famille vous a demandé : « Est-ce que tu fais partie d’une secte ? » ou encore : « Tous ce que à quoi tu crois, ce sont des contes de vielle femmes, explique-moi pourquoi tu crois dans ces bondieuseries-là ? »

Et cela met comme un coup d’arrêt à la foi car on comprend que l’on ne plait pas à ces personnes proches de nous. C’est alors qu’on risque d’arrêter, les épines nous étouffent.


Mais dans l’histoire d’André, son ami l’a accompagné dans les moments difficiles, il ne l’a pas laissé tomber, il s’en est occupé.

Lorsque vous amenez quelqu’un à Jésus, ce n’est pas à ton pasteur de le suivre, c’est à toi de veiller sur cette personne jusqu’à ce que cette personne devienne une bonne terre.

Prendre soin de la personne que vous amenez au Seigneur, cela va vous prendre de la prière, de la patience, du temps et même de l’argent !

La personne était comme le chemin, lorsque tu t’es investi dans sa vie en semant la parole de DIEU, en priant pour elle. cependant cette parole rebondissait sur elle, mais tu as persévéré et ce terrain est devenu des roches, et cette personne a dit : « Tu es différent et en quelque sorte, j’apprécie ce que tu dis. » Et là, mes amis, c’est certain que c’est un très bon commencement.


Un de mes collègues, mon patron, se moquait toujours de moi en sortant des blagues au sujet de Jésus. Cependant, je l’ai toujours respecté et un jour, alors que j’allais quitter mon métier d’enseignant et que lui allait prendre sa retraite, il est venu me parler dans le but de me partager ses soucis car, disait-il, tu es le seul à qui je peux faire confiance. Et à la fin de la conversation, il m’a demandé de prier pour lui. Le chemin était devenu, petit à petit et avec persévérance, de la bonne terre.


Il y a des gens dans ta vie, autour de toi, des parents, des amis, des copains de travail, des personnes avec qui tu as eu une relation privilégiée qui sont « En Chemin » mais, pour les atteindre avec la bonne nouvelle, il est nécessaire que tu te sèmes que tu paies le prix.

Qui veut gagner des âmes ?

Il y a un jeu télévisé qui s’appelle « Qui veut gagner des millions » et, bien entendu, tout le monde ferait n’importe quoi pour participer à cette émission afin de gagner des millions, et vous me direz que c’est évident !

Cependant ma question aujourd’hui dans les temps où nous sommes rendus est :

« Qui veut gagner des âmes pour Jésus-Christ ? »

Il est important plus que jamais de prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu.

Annonçons autour de nous que seul Jésus nous sauve, nous délivre, nous guérit, qu’il est le seul Chemin, la Vérité et la Vie, voilà le message du Royaume.

Nous allons accompagner cette personne gagnée à Christ jusqu’à ce qu’elle devienne mature et qu’elle soit plantée dans la bonne terre où elle va porter beaucoup de fruits.


Si nous semons notre vie pour Christ, elle va porter du fruit pour la gloire de Dieu et le fruit que nous allons porter va demeurer.


Je terminerai par ce merveilleux passage de l’évangile de Jean dans lequel Jésus déclare :

« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » (Jean 15:16)

Alors soyons prêts à « Mourir pour Servir » comme le Seigneur le veut pour nous, car nous avons été appelés et mandatés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres préparées d’avance afin que nous les pratiquions, et alors nous serons récompensés pour avoir simplement fait ce qu'il voulait que nous accomplissions.

Amen.

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